« Louer pour acheter » : portrait d'une industrie et de sa clientèle

Organisation

Option consommateurs

Publication

2008

Sommaire

Les commerces de type « Louer pour acheter » ou « Rent-to-own » (RTO) en anglais, offrent aux consommateurs de la location à long terme de biens d’utilité courante comme du mobilier, des électroménagers et différents articles électroniques. Il n’y a pas de vérification de crédit, les versements mensuels ou hebdomadaires sont faibles, il y a possibilité d’acquérir le bien loué à la fin du bail ou par anticipation; l’offre est alléchante. Toutefois, un consommateur qui respecte les termes du contrat et paie tous ses loyers avant d’acquérir le bien loué paie généralement, au total, deux, voire trois fois la valeur réelle du bien. Et pour cause, les contrats sont souvent d’une durée de 20 à 36 mois. Les activités de ce type de commerce ont été dénoncées par nombre d’associations de consommateurs autour du globe, et ce depuis plusieurs années. En effet, les clients des commerces de type « Louer pour acheter » utilisent un mode de financement parallèle aux modes de crédit traditionnels offerts par les institutions financières (comme les prêts personnels, les marges de crédit ou les cartes de crédit). Or, il s’avère que ce type de financement est extrêmement coûteux. Les associations de consommateurs décrient l’exploitation de ceux qui utilisent les services de ce type de commerces. Elles constatent des abus dans les pratiques commerciales des magasins de type « Louer pour acheter » et considèrent que les consommateurs n’ont pas accès à l’information nécessaire à la prise de décisions éclairées. Malgré les avertissements des associations dédiées à la protection des consommateurs, malgré les recours collectifs intentés contre des entreprises de type RTO, celles-ci demeurent bien implantées dans leur milieu et les consommateurs de partout continuent à faire affaire avec elles, contribuant à leur faire engranger des profits faramineux chaque année. Nous nous sommes donc demandé pourquoi les consommateurs canadiens continuent à faire affaire avec ce type de commerces. N’entendent-ils pas les associations de consommateurs qui crient à l’exploitation? Les clients des entreprises de type « Louer pour acheter » éprouvent-ils des problèmes d’accès aux modes traditionnels de financement? Et si oui, pourquoi ? L’information transmise par ces entreprises aux consommateurs avant et au moment de la conclusion des contrats leur permet-elle de prendre une décision éclairée? Les clients des entreprises de type « Louer pour acheter » connaissent-ils le coût du financement qu’ils ont contracté? Enfin, quelles sont les autres raisons, s’il y a lieu, qui poussent les consommateurs à faire affaire avec ces entreprises? C’est pour répondre à ces questions que nous avons réalisé la présente recherche.

Ce document est disponible dans la (les) langue(s) suivante(s) :

Énoncé de désistement de responsabilité concernant l'information provenant de tiers

Une partie des informations de ce site Web à été fournie par des sources externes. Le gouvernement du Canada n'assume aucune responsabilité concernant la précision, l'actualité ou la fiabilité des informations fournies par les sources externes. Les utilisateurs qui désirent employer cette information devraient consulter directement la source des informations. Le contenu fournit par les sources externes n'est pas assujetti aux exigences sur les langues officielles, la protection des renseignements personnels et l'accessibilité.

français seulement

Recherche subventionnée par le BC
Cette recherche a reçu du soutien financier dans le cadre du Programme de contributions du Bureau de la consommation.


Renseignements

Adresse
50, rue Ste Catherine Ouest, buerau 440
Montréal (Québec)
H2X 3V4
Téléphone.
(514) 598-7288
Téléc.
(514) 598-8511

Source : Répertoire de la recherche sur les politiques en consommation

Date de modification :