par Gamal Atallah and Hong Ding.
On pense depuis longtemps que l'organisation et la propriété des entreprises ont peut-être des répercussions sur la performance des industries canadiennes en matière d'innovation en influant sur les incitatifs économiques en faveur de la création de produits et de procédés. L'auteur donne un aperçu de la documentation théorique et empirique sur le lien entre l'organisation des entreprises et des industries et la performance de celles-ci en matière d'innovation. Ainsi, il examine la présence de liens verticaux dans la chaîne d'approvisionnement du point de vue de l'innovation, de la collaboration en recherche-développement et des flux de connaissances. De plus, il se penche sur les effets de la propriété et de la concentration, l'importance de la nature du lien vertical entre entreprises en amont et en aval et le rôle du pouvoir d'exclusivité et des retombées du savoir au sein de l'organisation pour ce qui est de l'exécution d'activités novatrices, entre autres. L'auteur examine également le rôle des multinationales et la mesure dans laquelle ce genre d'organisation profite aux pays d'accueil sur le plan des activités novatrices. Bien qu'aucune conclusion de portée générale n'émerge de cette documentation, l'auteur formule de grandes recommandations en matière de politique économique, notamment l'importance d'une politique micro-économique judicieuse pour les activités novatrices, d'un environnement micro-économique sain pour la recherche et le développement des compétences et de la facilitation de la conclusion d'ententes de collaboration au chapitre des activités liées à l'innovation entre les entreprises. Enfin, selon l'auteur, il faudrait tenir compte des arrangements institutionnels entre les pays pour cerner les avantages comparatifs technologiques, organisationnels et institutionnels.