Institut des sciences de la mer

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L’Institut des sciences de la mer, ou ISM, qui est se trouve en Colombie-Britannique, est un lien important du réseau national des établissements scientifiques de Pêches et Océans Canada. C’est le centre de recherche pour les eaux côtières de la Colombie-Britannique, du Nord-Est de l’océan Pacifique, les eaux douces navigables situées entre la côte Ouest du Canada et la frontière avec l’Alberta, ainsi que pour les eaux de l’Ouest de l’Arctique canadien.

L’ISM est reconnu mondialement pour ses travaux scientifiques et son expertise. Son personnel, qui comprend plus de 250 scientifiques et chercheurs profondément attachés à leur travail, produit de l’information et des données dans tous les domaines de l’océanographie, de la recherche sur les pêches et les océans aux sciences environnementales en passant par la création de cartes marines et d’autres produits essentiels à la navigation. L’ISM et le ministère des Pêches et des Océans du Canada s’appuient sur les principes suivants : données scientifiques fiables et gestion efficace.

Les travaux de l’ISM contribuent à la sécurité maritime, à l’étude des écosystèmes marins et à la durabilité des ressources marines du Canada.

Les travaux de recherche de l’ISM sont effectués dans les deux divisions scientifiques suivantes :

  • le Service hydrographique du Canada, qui produit les cartes marines du Canada;
  • la Division des sciences océanologiques, qui a permis à l’ISM de devenir un acteur de premier plan dans l’étude et la gestion des écosystèmes côtiers et océaniques.

La recherche menée à l’ISM est vaste : étude des effets du réchauffement global sur les écosystèmes marins, étude des polluants trouvés dans la glace de l’Arctique, rôle du plancton dans les chaînes alimentaires marines, étude et atténuation des répercussions environnementales sur l’aquaculture, et même prévisions du lieu et de la date possibles du prochain raz-de-marée. Les scientifiques de l’ISM sont experts des courants et des températures océaniques, et des effets de la température de l’eau sur l’abondance des espèces marines.

Certains des travaux de l’Institut mettent en évidence les changements notables dans les conditions atmosphériques et océaniques qui ont des effets sur les poissons importants pour la pêche commerciale comme le saumon, le hareng, les poissons de fonds et les mollusques et les crustacés. La recherche que mène l’ISM dans le Nord-Ouest du Pacifique et dans l’Ouest de l’Arctique aide à mieux comprendre l’océan et comment il modère les effets dus à l’augmentation de dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre. Les propriétés de l’eau de mer, comme la température, la salinité, la teneur en gaz dissous, l’acidification et les concentrations de nutriants, peuvent toutes avoir des effets sur les populations marines sédentaires et migratoires en Colombie-Britannique, dans le Pacifique Nord et dans la mer de Beaufort.

L’Institut des sciences de la mer est un membre clé d’Argo, programme international qui permet de recueillir et de produire des données de haute qualité pour faire des prévisions concernant un grand nombre de conditions et de phénomènes météorologiques et océanographiques. Il a maintenant trois mille flotteurs Argo en opération dans l’Atlantique, le Pacifique, l’océan Indien et les océans de l’hémisphère Sud.

Par ailleurs, l’ISM abrite le Centre géoscientifique du Pacifique de Ressources naturelles Canada. Ce dernier étudie et enregistre les séismes au Canada, ainsi que d’autres géorisques marins, explore le milieu marin côtier et fait de la recherche sur les mouvements actuels de l’écorce terrestre. Cet ancien sismographe a été construit au Japon au début des années 1900.

L’ISM déploie une grande activité et accueille divers services d’autres organisations, dont la Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada, ainsi que le centre ultra-moderne des Services de communication et de trafic maritimes. La Garde côtière canadienne exécute des missions de recherche et de sauvetage, intervient en cas de pollution maritime, fournit et entretient des aides à la navigation, et pilote les navires de recherche utilisés par des scientifiques, que ce soit à l’ISM ou ailleurs.

Il a aussi du personnel du Service canadien de la faune et de l’Organisation des sciences de la mer pour le Pacifique Nord – ou PICES – à l’ISM. PICES est une organisation scientifique internationale créée en 1992 pour favoriser et coordonner la recherche océanographique dans le Pacifique Nord et dans les mers adjacentes. Présentement, les membres de PICES sont le Canada, le Japon, la Chine, la Corée, la Russie et les États-Unis. La recherche menée par PICES porte principalement sur le milieu océanique, les conditions atmosphériques globales et les changements climatiques, les ressources vivantes et leurs écosystèmes, et les effets de l’activité humaine.

Dans le cadre de PICES et à l’occasion d’une étude d’observation commune menée par le NO MIRAI et les navires de la Garde côtière canadienne NGCC Louis S. St-Laurent et Sir Wilfred Laurier, l’ISM entretient des relations étroites avec des océanographes japonais.Le but de cette entreprise internationale est de se préparer aux changements climatiques mondiaux et de réduire les incertitudes concernant les prévisions des interactions plateau/bassin et le forçage de la glace entre les bassins, et les propriétés de l’eau dans les échanges entre la terre et les océans.

Par l’intermédiaire de ces programmes et grâce aux activités en cours en matière de recherche et d’hydrographie, l’Institut des sciences de la mer et Pêches et Océans Canada œuvrent pour que les Canadiennes et les Canadiens aient accès aux voies navigables en toute sécurité, et qu’ils bénéficient d’écosystèmes aquatiques sains et prospères et de pêcheries et d’aquaculture durables. L’expertise et les connaissances scientifiques acquises à l’ISM ont fait de l’Institut un centre de renommée internationale, et son travail a contribué énormément à l’étude mondiale des océans.