Surveillance et recherche communautaires (2019-2020)

Table des matières


Comprendre les concentrations de mercure dans le poisson des lacs du Dehcho

Chefs de projet

George Low et Mike Low, Première Nation Dehcho
Heidi Swanson, Université de Waterloo

Membres de l’équipe

Grande chef Gladys Norwegian, Première Nation Dehcho; Priscilla Canadien, Première Nation Deh Gah Got’ie; chef Gladys Norwegian, Première Nation de la rivière Jean-Marie; Mike Low, Programme autochtone de gestion des ressources aquatiques et océaniques; chef Lloyd Chicot, Première Nation Ka’a’gee Tu; Melaine Simba, Première Nation Ka’a’gee Tu; chef Maurice Moses, Première Nation Pehdzeh Ki

Fonds

33 385 $

Résumé du projet (2019-2020)

Le poisson constitue un élément clé du régime alimentaire traditionnel et de la culture des Premières Nations de la région du Dehcho, dans les Territoires du Nord Ouest. Certains lacs de la région abritent des poissons chez qui les concentrations de mercure sont supérieures aux recommandations pour la consommation humaine, alors que les concentrations sont bien inférieures aux recommandations chez d’autres poissons de lacs relativement proches. Notre recherche vise à aider les collectivités du Dehcho à mieux comprendre les problèmes liés au mercure et à déterminer quels facteurs (tant au niveau des lacs que des espèces de poissons) sont liés aux concentrations de mercure dans le poisson ou permettent de les prédire.

Les résultats de nos cinq dernières années de recherche montrent que, d’un lac à l’autre, les facteurs qui influent sur les concentrations de mercure sont différents pour chaque espèce. Il se peut que ces facteurs, comme la structure du réseau trophique et le paysage lacustre, soient affectés par les changements climatiques. La présente étude élargira notre recherche à la région nord du Dehcho (Première Nation Pehdzeh Ki) et portera sur six lacs de la région du Dehcho. Nous obtiendrons ainsi des données provenant d’une représentation plus large des lacs de cette région et améliorerons notre modèle des effets du climat et de l’évolution de l’utilisation des sols sur les concentrations de mercure dans la chair des poissons.

 

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Surveillance communautaire de l’omble chevalier au Nunatsiavut : accroître les capacités, développer les connaissances

Chefs de projet

Rodd Laing, gouvernement du Nunatsiavut
Derek Muir et Jane Kirk, Environnement et Changement climatique Canada

Membres de l’équipe

Paul McCarney, Carla Pamak et Liz Pijogge, gouvernement du Nunatsiavut; Joey Angnatok, collectivité de Nain; Programme pour les jeunes Aullak, Sangilivallianginnatuk (Partir pour grandir); Environnement et Changement climatique Canada

Fonds

6 140 $

Résumé du projet (2019-2020)

Les Inuits du Labrador ont vécu un changement radical de leur consommation d’aliments traditionnels, en passant d’un régime alimentaire composé principalement de caribou à un régime faisant de plus en plus place au phoque annelé et à l’omble chevalier. Ce changement est en partie attribuable à la diminution du nombre de caribous de la rivière George, ainsi qu’à l’interdiction imposée ensuite, à l’hiver 2013, de chasser la harde. Les résidants du Nunatsiavut s’inquiètent des répercussions de ce changement dans leur alimentation sur leur santé et leur bien être. Cette étude, intitulée Surveillance communautaire de l’omble chevalier au Nunatsiavut : accroître les capacités, développer les connaissances, a été élaborée il y a cinq ans pour surveiller les niveaux de mercure et de sélénium dans l’omble chevalier et répondre aux préoccupations des résidants du Nunatsiavut.

Ce projet mené par la collectivité fait appel aux membres de celle ci pour participer à toutes les activités du projet, y compris la conception de l’étude et la collecte d’échantillons. Vingt ombles chevaliers sont capturés à deux endroits, soit à Nain et dans le fjord Saglek, juste avant qu’ils retournent dans l’arrière pays après s’être nourris dans la mer. Les ombles sont capturés et traités par des membres de la collectivité locale, avec l’aide du personnel du Centre de recherche du Nunatsiavut. L’échantillonnage est le fruit d’une collaboration réussie entre le gouvernement du Nunatsiavut, Parcs Canada, des agents de conservation, des jeunes et des pêcheurs, pour prélever des échantillons et faciliter l’échange des connaissances entre les générations et les organisations. Les chercheurs d’Environnement et Changement climatique Canada à Burlington, en Ontario, analysent les échantillons pour en déterminer les concentrations de contaminants. Dans le cadre de l’étude dirigée par Max Liboiron (Université Memorial), on procédera également à une analyse sur ces ombles pour y déterminer la présence de plastiques.

Les données recueillies dans le cadre de ce projet seront utilisées pour comprendre les niveaux de contaminants et l’influence des changements climatiques et du développement industriel accru sur l’évolution de ces contaminants.

 

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Contaminants dans les aliments traditionnels de la Première Nation des Na-Cho Nyäk Dun

Chef de projet

Josee Tremblay, Première Nation des Na-Cho Nyäk Dun

Membres de l’équipe

Mary Gamberg, Gamberg Consulting; Xiaowa Wang et Derek Muir, Environnement et Changement climatique Canada

Fonds

27 462 $

Résumé du projet (2019-2020)

La Première Nation des Na-Cho Nyäk Dun s’inquiète des niveaux de contaminants dans ses aliments traditionnels. Ce projet permettra de mesurer les concentrations de contaminants chez l’orignal et le poisson du territoire traditionnel des Na-Cho Nyäk Dun et de comparer les niveaux actuels de contaminants aux niveaux d’il y a dix ans. Des échantillons d’orignal et de poisson seront prélevés et analysés en 2019 2020.

Ce projet permettra également de renforcer les capacités de la Première Nation des Na-Cho Nyäk Dun en faisant participer la collectivité à la collecte, à la préparation des orignaux et des poissons et à leur expédition aux laboratoires aux fins d’analyse. Les agents des terres et les agents de la pêche et de la faune de la Première Nation Na-Cho Nyäk Dun recevront d’un chercheur qualifié une formation sur la façon de préparer des échantillons et des aînés de la collectivité leur enseigneront des pratiques traditionnelles et culturelles. Ce projet profitera à la collectivité de la Première Nation des Na-Cho Nyäk Dun et aux résidants du Nord, car les résultats fourniront des données à jour qui seront comparées aux données historiques. Ces résultats permettront d’informer la population sur les contaminants présents dans le Nord et aideront la Première Nation à prendre des décisions éclairées concernant la récolte et la consommation des aliments traditionnels.

 

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Projet de surveillance de l’écosystème aquatique de Tłı̨chǫ

Chef de projet

Michael Birlea, gouvernement Tłı̨chǫ

Membres de l’équipe

Sean Richardson, Terell Knapton Pain, Phoebe Rabesca et Nicole Dion, gouvernement Tłı̨chǫ; Sarah Elsasser, Ryan Fequet et Jody Pellissey, Office des terres et des eaux du Wek’èezhii; Cameron Stevens, Golder Associés ltée; Jennifer Hickman, Université Wilfrid Laurier

Fonds

47 370 $

Résumé du projet (2019-2020)

Le Programme de surveillance de l’écosystème aquatique des Tłı̨chǫ (PSEAT) est un projet de surveillance communautaire efficace qui répond au besoin du peuple tłı̨chǫ de savoir si les poissons de leurs lacs traditionnels sont sains et propres à la consommation. Les membres de la collectivité tłı̨chǫ participent directement au prélèvement d’échantillons de tissus de poisson, d’eau et de sédiments, et le projet présente aux scientifiques et aux membres de la collectivité tłı̨chǫ de nombreuses occasions d’échanger leurs connaissances dans des cadres communautaires et naturels appropriés. Les résultats sont communiqués aux collectivités par des membres de celles-ci et au moyen d’activités éducatives dans les écoles qui permettent aux élèves de se familiariser avec les écosystèmes aquatiques et la surveillance environnementale. En offrant de la formation, des activités éducatives et du travail au peuple tłı̨chǫ, ce projet permet de s’assurer que les eaux des terres tłı̨chǫ sont surveillées par le peuple tłı̨chǫ.

Le PSEAT prévoit un échantillonnage annuel par rotation dans chacune des quatre collectivités tłı̨chǫ, de sorte que celui ci n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans dans chaque collectivité. Amorcé en 2010, le programme a achevé sa phase d’échantillonnage de référence initiale par la conclusion du camp de 2014 près de la collectivité de Whatì. La phase d’échantillonnages comparatifs a commencé en septembre 2015.

 

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Accroître la surveillance communautaire des concentrations de contaminants dans les aliments prélevés dans le milieu marin que consomment les Mittimatalingmiut : évaluer par les connaissances scientifiques et locales les risques pour la santé humaine à Pond Inlet

Chef de projet

James Simonee, chercheur communautaire à Pond Inlet

Membres de l’équipe

Vincent L’Hérault, ARCTIConnexion et Université de Winnipeg; Derek Muir et Xiaowa Wang, Environnement Canada; Chris Furgal, Université Trent; Heidi Swanson, Université de Waterloo; Pierre Yves Daoust, Université de l’Île du Prince Édouard; Cortney Watt, ministère des Pêches et des Océans; Sandie Black, zoo de Calgary

Fonds

68 552 $

Résumé du projet (2019-2020)

Ayant résidé à Mittimatalik (Pond Inlet) toute ma vie, j’ai remarqué des changements dans les conditions météorologiques, la glace de mer, les mammifères marins, la faune et le poisson. L’expérience que j’ai acquise dans le cadre du Programme de technologie environnementale du Collège de l’Arctique du Nunavut m’a amené à m’interroger sur ce que j’observe là-bas et à réaliser qu’il y a des changements que nous ne pouvons tout simplement pas déceler à l’œil nu et que nous, Inuits, devons fouiller davantage pour découvrir les choses non perceptibles qui ont une incidence sur notre environnement. Les aliments traditionnels sont notre principale ressource à longueur d’année et nous devons savoir si les animaux que nous chassons ou pêchons sont touchés par les changements qu’on peut voir et les changements qu’on peut pas voir.

Je voulais lancer mon propre projet de recherche sur l’omble arctique, le phoque et le narval pour savoir s’ils sont affectés non seulement par les changements climatiques, mais aussi par les activités humaines. Des recherches effectuées par des scientifiques de l’Arctique ont révélé des niveaux élevés de contaminants, en particulier le mercure et les polluants organiques persistants, chez le phoque. Lorsque j’ai entendu parler de ces résultats pour la première fois, cela a vraiment piqué ma curiosité en tant que chasseur et je voulais poursuivre la recherche et m’assurer que les aliments sont salubres pour moi, ma famille et ma collectivité.

Cette étude de trois ans s’appuiera sur mes travaux antérieurs sur l’omble chevalier et le phoque annelé. Au cours de la première année, je poursuivrai mes recherches sur les concentrations de contaminants dans l’omble chevalier et le phoque annelé. Au cours de la deuxième année, j’étudierai les concentrations de contaminants chez le narval et collaborerai avec les chasseurs locaux afin de partager leurs observations et leurs connaissances. Au cours de la troisième année, j’étudierai les choix alimentaires des Mittimatalingmiut et l’exposition aux contaminants et j’examinerai les polluants organiques persistants. Je travaillerai également avec ma collectivité et les autorités sanitaires pour déterminer la meilleure façon de communiquer les résultats.

Comme je l’ai fait dans le passé, de nombreux mentors, y compris des chercheurs du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord, m’aideront dans mes recherches en ce qui concerne la préparation et l’échantillonnage des travaux sur le terrain, les analyses des contaminants, les statistiques, la préparation de présentations et la rédaction de rapports.

 

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Mobilisation des connaissances et des observations des Inuits sur l’utilisation du territoire pour évaluer les tendances et les processus touchant l’écosystème qui ont une incidence sur les contaminants

Chefs de projet

Joel Heath et Lucassie Arragutainaq, Société des Eiders de l’Arctique

Membres de l’équipe

John Chételat et Magali Houde, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC); Robert Letcher, Laboratoire de recherche sur les contaminants organiques, ECCC et Université Carleton; Steven Ferguson, Pêches et Océans Canada; Johnny Kudluarok, Société des Eiders de l’Arctique; Gita Ljubicic, Université Carleton

Fonds

39 560 $

Résumé du projet (2019-2020)

Ce projet vise à augmenter considérablement la contribution des connaissances des Inuits à la recherche sur les contaminants en fournissant aux chasseurs des outils qui leur permettent de documenter systématiquement leurs observations et leurs connaissances en ce qui touche les espèces sauvages, la glace de mer et le contexte environnemental au moyen de la plate forme SIKU et d’applications mobiles, et de partager ces renseignements en temps quasi réel avec les membres de leur collectivité et les chercheurs.

L’objectif à long terme du projet est de fournir ces outils aux équipes de projet communautaires sur les contaminants qui souhaitent obtenir un moyen plus efficace de rapprocher les connaissances des Inuits de leurs résultats. L’étude pilote en cours à Sanikiluaq examinera l’alimentation, l’état corporel et les habitats des phoques annelés et des ours polaires afin d’évaluer les tendances générales (année 1), les tendances saisonnières (année 2) et les tendances d’une année à l’autre (année 3). Les chasseurs de Sanikiluaq ont remarqué que le régime alimentaire des phoques est passé de la morue à la crevette au cours des dernières années; cette étude aidera à documenter ces tendances écosystémiques et à déterminer les répercussions possibles sur les voies prioritaires de propagation des contaminants dans le réseau trophique des phoques et des ours blancs. Une analyse des résultats de ce projet permettra aux programmes sur les principaux contaminants présents chez les phoques et les ours polaires d’évaluer si les préférences alimentaires entraînent des variations dans l’absorption de contaminants chez ces espèces. Ensemble, ces travaux fourniront une approche permettant d’enrichir les fiches d’échantillonnage traditionnelles en y intégrant de façon plus significative des indicateurs des tendances environnementales tirés des connaissances des Inuits, et de démontrer comment ces connaissances peuvent jouer un rôle plus important dans la recherche sur les contaminants.

 

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Contaminants dans les aliments traditionnels sur le territoire de la Première Nation de White River

Chef de projet

Ray Sabo, Première Nation de White River

Membres de l’équipe

Mary Gamberg, Gamberg Consulting; Heidi Swanson, Université de Waterloo

Fonds

22 675 $

Résumé du projet (2019-2020)

La Première Nation de White River s’inquiète des contaminants mesurés dans le poisson de son territoire traditionnel. Cette étude permettra de prélever des échantillons de poisson dans trois lacs sur le territoire traditionnel de la Première Nation de White River afin de déterminer si la teneur en contaminants est préoccupante pour les personnes ou les membres de la collectivité qui les consomment. Nous recueillerons également de l’information sur la chimie de l’eau et les mesures des lacs afin d’avoir une meilleure idée des facteurs (dont le changement climatique) qui peuvent avoir une incidence sur les concentrations de contaminants dans les poissons. De plus, nous comparerons les concentrations de contaminants présents dans les poissons de cette région aux données existantes sur les poissons d’autres régions du Yukon (en particulier le lac Kusawa et le lac Laberge). Les résultats seront présentés aux citoyens de la Première Nation de White River lors d’une réunion publique et sous forme de résumé en langage clair chaque année du projet. En collaboration avec les responsables territoriaux de la santé, nous évaluerons les données afin de déterminer si elles doivent être soumises à Santé Canada en vue d’une évaluation sanitaire.

 

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Programme de surveillance des contaminants dans les aliments traditionnels

Chef de projet

Anna Schmidt et Stephen Badwhar, Première Nation des Tlingits de Taku River

Membres de l’équipe

Mary Gamberg, Gamberg Consulting; Xiaowa Wang et Derek Muir, Environnement et Changement climatique Canada

Fonds

24 714 $

Résumé du projet (2019-2020)

Les aliments traditionnels sont une source importante de nutrition et ont une importance spirituelle, sociale et culturelle pour la Première Nation des Tlingits de Taku River (PNTTR). Ce projet permettra de déterminer les niveaux de contaminants chez l’orignal et deux espèces de poisson couramment pêchées dans le territoire traditionnel des Tlingits de Taku River afin que les membres de la collectivité puissent faire des choix éclairés quant à la consommation de ces aliments. Les gardiens des terres de la PNTTR, en collaboration avec les chasseurs locaux, recueilleront des échantillons d’orignal, d’ombre commun et de touladi sur le territoire traditionnel des Tlingits de Taku River, et les chasseurs locaux participeront en prélevant des échantillons d’orignal. Ces échantillons seront analysés afin de vérifier la présence de divers éléments (notamment le cadmium et le mercure), ainsi que de contaminants nouveaux et hérités du passé. Ce projet permettra de renforcer les capacités au sein de la Première Nation grâce à une formation donnée par un chercheur spécialiste des contaminants sur la conception de projets liés aux contaminants, la collecte et le traitement d’échantillons de poisson pour l’analyse des contaminants et la communication des résultats à la collectivité.

 

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Surveillance communautaire de la pollution par les plastiques dans les milieux et les aliments sauvages au Nunatsiavut

Chefs de projet

Max Liboiron, Université Memorial de Terre-Neuve
Liz Pijogge, gouvernement du Nunatsiavut

Membres de l’équipe

Rodd Laing; gouvernement du Nunatsiavut

43 654 $

À déterminer

Résumé du projet (2019-2020)

Les plastiques marins agissent comme des éponges en ce qui concerne les contaminants comme le méthylmercure, les biphényles polychlorés (BPC) et d’autres polluants organiques persistants. Lorsqu’ils sont ingérés, ces produits chimiques peuvent se concentrer dans les tissus d’un animal (bioaccumulation) et s’accumuler dans la chaîne alimentaire, de sorte que les niveaux de contaminants sont beaucoup plus élevés chez les animaux qui mangent d’autres animaux (bioamplification). Par conséquent, les niveaux de contaminants peuvent être élevés dans certaines espèces d’aliments sauvages, ce qui peut être préoccupant pour les résidants du Nunatsiavut qui dépendent des aliments sauvages pour leur importance sur le plan nutritionnel et culturel.

Ce projet de trois ans vise à : 1) déterminer les espèces, les emplacements et les tendances de la pollution du milieu marin par les plastiques qui préoccupent les résidants du Nunatsiavut; 2) organiser des ateliers sur la façon d’identifier les microplastiques dans les aliments sauvages dans le but de renforcer les capacités locales de surveillance à long terme des plastiques dans cette catégorie d’aliments sans avoir recours à des scientifiques de l’extérieur; 3) mener des études en laboratoire avec l’appui d’un étudiant du Nunatsiavut qui fréquente l’Université Memorial afin de dresser le profil des produits chimiques préoccupants liés à l’ingestion de plastiques (vraisemblablement du méthylmercure, entre autres) et 4) mener des études sur les eaux de surface et les rivages afin de comparer les plastiques ingérés et les plastiques présents dans l’environnement.

 

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Surveillance des contaminants et intérêts communautaires dans la partie inférieure du passage du Nord Ouest

Chefs de projet

James Qitsualik, Association de chasseurs et de trappeurs de Gjoa Haven
Virginia K. Walker, Université Queen’s

Membres de l’équipe

Stephan Schott, Université Carleton; Derek Muir, Environnement et Changement climatique Canada; Amy Caughey, gouvernement du Nunavut

Fonds

13 973 $

Résumé du projet (2019-2020)

Les ménages inuits du Nunavut sont confrontés à une insécurité alimentaire modérée à grave, alors que le réchauffement accéléré de la glace de mer dans l’Arctique semble avoir favorisé l’accès à plusieurs espèces de poisson. Dans un projet appuyé par Génome Canada, nous étudions les populations d’omble et de corégone dans le but d’intégrer les connaissances traditionnelles aux connaissances scientifiques de pointe en génomique. Cependant, les membres de la collectivité, en particulier à Gjoa Haven, ont demandé de contrôler ces poissons en vue de détecter le métal, des polluants organiques hérités du passé et d’autres contaminants afin de s’assurer qu’ils peuvent être consommés sans danger. Ainsi, nous surveillons ces contaminants et évaluons les niveaux bénéfiques de vitamine D, qui est essentielle à la solidification des os. Des aînés, des pêcheurs actifs et des jeunes récoltent le poisson dans la partie inférieure du passage du Nord Ouest, tandis que des membres formés de la collectivité préparent les échantillons. La population de corégones de cette région est l’une des plus septentrionales parmi les populations étudiées et les concentrations de contaminants que ces poissons contiennent sont inconnues, tandis que l’omble n’a pas été surveillé depuis de nombreuses années. Cette collaboration de la collectivité pour évaluer les niveaux de contamination relatifs chez différents types de poissons facilitera le bien être de la collectivité, appuiera la sécurité alimentaire et offrira des perspectives de prospérité accrue s’il est décidé de développer des pêches durables dans cette région de la partie inférieure du passage du Nord Ouest.

 

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Sources de méthylmercure, de substances perfluoroalkyliques et de biphényles polychlorés des réseaux trophiques du phoque annelé du lac Melville dans le nord du Labrador

Chefs de projet

Jane Kirk et Sarah Roberts, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC)
Liz Pijogge, gouvernement du Nunatsiavut

Membres de l’équipe

Rodd Laing, Paul McCarney, Carla Pamak, David Wolfrey et Carl Michelin, gouvernement du Nunatsiavut; Dave Blake et Kevin Gear, membres d’une collectivité nordique à North West River; Amila DeSilva, Derek Muir, Magali Houde, Amber Gleason, Christine Spencer et Mary Wiliamson, ECCC; Elsie Sunderland, Université Harvard; Igor Lehnherr, Université de Toronto

Fonds

29 975 $

Résumé du projet (2019-2020)

Les riverains du lac Melville s’inquiètent des concentrations de contaminants dans le phoque annelé qu’ils mangent et veulent savoir si une centrale hydroélectrique prévue sur la rivière Churchill augmentera les concentrations de contaminants (en particulier le méthylmercure) chez le phoque. Le lac Melville est une région unique à étudier parce que les contaminants peuvent provenir de plans d’eau douce ou salée, locale ou internationale. Il est donc important de comprendre les différentes sources et répercussions des contaminants du phoque annelé du lac Melville qui peuvent être liées aux changements environnementaux.

Il s’agit d’un projet de recherche communautaire dans le cadre duquel le gouvernement du Nunatsiavut coordonne le prélèvement d’échantillons d’eau, de phoques et d’invertébrés et la participation des membres de la collectivité est sollicitée. Ces derniers prélèvent les échantillons de phoques, qui sont ensuite analysés pour y déterminer la présence de contaminants, dont le mercure total, le méthylmercure, les biphényles polychlorés (BPC) et les substances perfluoroalkyliques. Les résultats serviront à évaluer les répercussions des activités de développement hydroélectrique sur la faune utilisée à des fins alimentaires par les résidants de la région et à prévoir les incidences des 22 projets d’aménagements hydroélectriques prévus dans l’ensemble du Canada.

 

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